Les travaux donnent l’occasion de créer des rencontres en accueillant des groupes de jeunes qui viennent prêter main forte aux bénévoles de l’association et qui sont accueillis en échange pour un camp de quelques jours dans le village.
Cliquez sur la photo pour accéder à la galerie.
La collaboration entre les villageois, les bénévoles et les jeunes s’avère souvent une expérience très positive pour toutes les parties !
Alentours de l’église
1995 – 2001
Depuis 1995, les chantiers de sauvetage et de mise en valeur du site de l’église se sont succédés.
Après une première période de défrichage et de repérage (la forêt et la friche ayant repris possession d’une importante partie des lieux), les travaux ont consisté en une restauration du cimetière en profondeur : démontage des ruines et remontage des murs d’enceinte, remise en place des vestiges de pierres tombales, remise en place des espaces verts autour de l’église, plantation d’arbustes couvrant le talus oriental.
2001 – 2010
En 2006, les AÉM ont entamé des travaux d’assainissement autour de l’édifice.
Plusieurs chantiers ont eu lieu depuis le printemps 2010 et certains problèmes ont pu être résolus (installation d’avaloirs et d’évacuations pour les descentes de toitures…).
En 2010 également, on a procédé à la réinstallation du panneau d’affichage des AÉM qui permet d’annoncer les évènements (concerts, conférences…) mais également de tenir les visiteurs informés des horaires de visites en 4 langues.
2011 – 2020
Les abords de l’édifice réclament également un entretien permanent. Un à deux chantiers par an doivent être systématiquement prévus pour la taille des plantations, l’élagage des arbres et le maintien en état des chemins d’accès ou de la zone de stationnement.
Les travaux entrepris par l’association en photos
…lien vers un diaporama qui présente les différents travaux réalisés par cette équipe de passionnés!
L’église
1995 – 2000
À l’intérieur de l’édifice, on s’est attaché à la restauration du mobilier : avant 2001, l’armoire de la Sacristie, la chaire de Vérité (premières réparations), et l’autel de la chapelle ont été sauvés par nos soins (l’autel a été installé à l’abri dans l’église après le pillage des années 90).
« Connaissance de la Meuse » a offert à l’association 3 copies de statues dont les originaux ont été placés en sécurité au Musée de la Princerie à Verdun : les copies ont retrouvé leur place dans la crypte. Les amis de l’église de Mont entretiennent également régulièrement tout ce mobilier et organisent plusieurs fois par an de « grands nettoyages ».
2001 – 2010
Depuis 2009, les chantiers intérieurs se succèdent. La sacristie tout d’abord, réduite à l’état de débarras délabré depuis des dizaines d’années, a été entièrement Restaurée en juillet 2010 : décapage, ragréage et nouvel enduit naturel à la terre glaise sur les murs, réinstallation d’un mobilier restauré par nos soins (armoire ancienne, grande table, chaises, objets liturgiques,…).
La porte sculptée de la sacristie a été soigneusement décapée et les huisseries refaites à façon. La porte de la réserve à crypte a été remise en état par une entreprise locale. Le dessus grillagé permet de ventiler toute la partie basse de l’église et de faire sécher les moisissures qui dégradent les murs.
L’autel vient de recevoir un nouveau plateau en chêne magnifiquement ouvragé réalisé par l’ébéniste de notre groupe, Alain Pellerier. magnifiquement ouvragé réalisé par l’ébéniste de notre groupe
Depuis deux ans, le plus gros des travaux se concentre sur la nef, le transept et la crypte dont on brosse les murs de pierre et qu’on restaure en profondeur. Le travail est lent et minutieux : il faut d’abord attendre le séchage complet des murs ou des colonnes grâce à la seule ventilation puis sans le moindre produit, il faut brosser à sec centimètre par centimètre, sans attaquer la pierre mais en ôtant les mousses, les moisissures et les lichens en profondeur pour éviter qu’ils se redéveloppent. Le résultat est saisissant : la pierre réapparait et avec elle les marques de tâcherons gravées depuis près de 1000 ans mais qui étaient dissimulées sous l’épaisse couche verte et noire.
Le brossage de la crypte en cours : on distingue nettement les parties nettoyées.
Le travail de brossage se fait en partant du haut des murs et en descendant. On vérifie en permanence qu’il n’y a pas de résidus de peintures ou d’enduits qu’il faudrait préserver. Les reliefs et les éléments sculptés ne peuvent être nettoyés qu’à la brosse à dents…
En 2010, certains problèmes ont pu être résolus : installation d’avaloirs et d’évacuations pour les descentes de toitures…
Les abords des murs sud étant bien drainés, le séchage des murs a commencé et a permis le début des travaux de restauration de la crypte et du côté oriental.
Dans les combles et la tour, pendant ce temps, il a fallu entreprendre plusieurs campagnes d’obturation des ouvertures pour empêcher la colonisation destructrice des oiseaux (pigeons et choucas des tours). C’est une tâche lourde et périlleuse. On a également procédé régulièrement à l’évacuation des brindilles et déchets accumulés par les animaux et qui présentent un danger potentiel.
2011 – 2020
En mars 2011, la nef est presque entièrement terminée (à l’exception du pilier sud-ouest), le transept est en bonne voie d’achèvement, la crypte, plus lente à sécher et plus délicate, demandera encore de nombreuses heures de travail.
La crypte avant et après restauration : la pierre a retrouvé sa couleur naturelle et reflète la lumière du jour qui emplit la pièce anciennement sombre et abimée.
Alentours
1995 – 2000
2001 – 2010
Plusieurs chantiers « mixtes » ont eu lieu depuis 2003 qui ont permis de restaurer le « monument 14-18 » dans la forêt, au-dessus de l’église, de dégager et de rendre à la circulation le campagnard chemin des Vignes qui longe les vergers depuis l’édifice et jusqu’à la route de Montigny ou de nettoyer les talus sud et est dont la nature avait repris possession.
2011 – 2020
Un projet de plantations est en cours d’élaboration : les AÉM ont à cœur d’embellir encore l’écrin de verdure autour de l’édifice car il participe à la magie du lieu.
Un plan paysager est à l’étude et on devrait bientôt replanter des arbustes vivaces et des essences locales. Il s’agit de mettre en valeur certains espaces dégarnis ou déboisés lors de travaux au bâtiment.