Jusqu’au XVIIIe siècle, des troubles et des pillages associés aux disettes et aux épidémies, notamment de peste, ont ruiné la région et fait disparaitre une partie importante de la population du village.
Du Moyen Âge au XVIIIe siècle, les épidémies et les conflits meurtriers et dévastateurs vont s’enchainer sans interruption. Les populations fluctuent mais n’augmentent guère en raison des fléaux (la peste, la tuberculose, les guerres…).
Mais les choses évoluent au XIXe siècle et, malgré une épidémie de choléra en 1854, la population augmente de 60% ! On atteint 713 habitants au pied de l’église : la fonderie de cloches est en pleine activité, le vignoble qui couvre tout le coteau produit de quoi faire fonctionner 3 pressoirs, le ruisseau des Thalettes actionne un moulin à farine et la roue à aubes d’une scierie, on crée un four banal et les bucherons, savetiers ambulants et agriculteurs peuvent se retrouver dans les 6 cafés de la commune !
Le XIXe siècle est en effet marqué par la Révolution Industrielle et, à proximité de Mont, tout le long de la Meuse, on a vu s’installer des aciéries, des fonderies et des forges comme celle de Stenay toute proche.
On a d’abord produit de la fonte et de l’acier, puis on a fabriqué des pièces mécaniques, des constructions métalliques, des tubes, des tôles,… Vers 1830, le département de la Meuse était le plus prospère de France en métallurgie grâce à un combustible bon marché et disponible en quantités énormes sur place : le bois. Les industries proches de mont étaient nombreuses mais de petite taille et n’ont pas pu rester concurrentielles. À Stenay, les dernières forges ont fermé en 2003.